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i l o v e the way you l i e ‡ Z E R O

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Message par Invité Sam 22 Déc - 23:44

INFECT ME WITH ( YOUR LOVE ) AND FILL ME WITH ( YOUR POISON )
music ; Le coeur est en proie à une discorde qu'il ne comprend pas, avec laquelle il ne souhaite pas se confondre. Il aimerait redevenir calme, reprendre un rythme normal ; mais tout ses organes ne sont que tempête déchainée. Elle essaye pourtant Alicia, d'être en paix, de retrouver sa sérénité ; de redevenir cette femme adorable à la bienveillance exaspérante ; mais rien n'y fait. La douleur est là, elle est réelle, indissociable de ce qu'elle est. Tu ne l'as pas épargnée Zach' et tu continuera de te faire bourreau sans le vouloir ; de la malmener en la plongeant dans mille et un tourment. Tu commences d'ailleurs, en avouant que tu es content ; et c'est le monde à l'envers, elle se retrouve six pied sous terre ; car cette intonation dans ta voix laisse présager un soulagement ((mais il n'y a aucunement de quoi l'être ; elle le sait et tu le sais - tu es celui qui va le lui apprendre à ses dépends.)) Tu te retournes enfin et son monde est de nouveau parsemés de couleurs, d'odeur, de saveur ; alors c'est faiblement qu'elle renifle, qu'elle tente vainement d'essuyer les perles salées qui roule lentement sur ses joues opales. Ne pas se mettre dans cet état hein ? Plus facile à dire qu'à faire ; tu ne dois pas comprendre Zach' ce que tu éveils en elle ; tu n'en a pas une seule idée, Alicia en est persuadée. Elle le sent au fond d'elle, que quelque chose va se mettre à trembler, que ses doigts vont de nouveau se crisper ; elle va irrémédiablement se mettre à tanguer. Avec toi, elle nage à contre-courant, elle n'est plus en possession de ses moyens ; elle n'est que poupée de chiffon que l'on secoue plus que de raisons. L'adulte ? Ici ? L'est-elle vraiment ? Peut-t-elle se considérer ainsi ? Alicia n'en sait rien, elle ne sait plus grand chose à vrai dire.

Tu en viens à essuyer ses larmes et ton contact, encore une fois, la fait pâlir ((mais tout autant frémir.)) Depuis le début, elle réfrène cette envie de te toucher, même de t'effleurer ; car quelque chose en elle lui confirme que ce n'est pas bien, qu'elle ne doit pas ((et les visages de tes parents lui apparaissent ; qu'est-ce qu'ils diraient ?)) Beaucoup de questions, mais jamais de réponses. Et le flot coule un peu plus alors que tu essuies encore ses larmes ; il lui faut reprendre contenance, il lui faut arrêter de pleurer comme une enfant. Et tu reprends Zach' et elle tombe d'un peu plus haut, à chaque seconde, son coeur ratant un battement ; pas une question d'être normal ou pas ? Cela n'a pas de sens ? Cela n'ira jamais nul part ? C'est violent. Sans en être vraiment conscient, tu viens de lui envoyer un ouragan et Alicia se demande encore comment elle pourra se relever et sourire après ça. Les pensées se succèdent, s'enchainent ; on dit qu'après la pluie vient le beau temps, mais ce n'est qu'une façade. L'amour qu'elle éprouve pour toi, tu ne le comprend sans doute pas ; tu te dis certainement qu'elle passera à autre chose ; qu'elle est adulte et qu'elle trouvera mieux qu'un "gamin" ? Qu'est-ce que tu crois Zach' ? Sérieusement, qu'est-ce que tu t'imagines ? Qu'elle va pouvoir t'oublier comme ça, en un claquement doigt gracile ? Que cela allait être facile ? Non. Il n'y a rien d'aisé quand cela concerne les sentiments et encore moins quand ils mettent en lumière un coeur brisé qui a été réparer par une simple présence enivrante. Tu l'as sauvé Zach', ça fait de toi un être particulier. Mais tu ne le réalises pas et Alicia sait très bien que malgré ce qu'elle te dira, tu ne l'écoutera pas. Tu sais te faire sourd quand il s'agit de te protéger et elle sait se faire muette quand il s'agit de te préserver.

Et voilà que tu reprends ce ton, celui de la confidence, avec une sonorité enjoué qu'elle aimerait déchiré ; ne sourit pas en lui racontant ça ; en rit pas… Tu es sorti avec quelqu'un de plus âgée. C'était une erreur. Cela n'a pas marché… Tout se met en place, les roues de l'engrenage se sont remit en marche, la vie reprend son cours, tu continue d'avancer alors qu'elle est désormais bloqué. Tu vas avancer Zach', car tu savais depuis le départ que, même en lui confiant tout ça, votre histoire n'aboutirait nul part ; tu ne prendrais même pas la peine de risquer, de tenter ; non, tu te contenterais juste d'abandonner. Comme elle, tu étais parti défaitiste ; tu n'avais même pas pensée une seule seconde qu'elle puisse éprouver quelque chose pour toi ; preuve que tu es bien aveugle et qu'elle est juste totalement folle. Son coeur se serre, lentement et malgré le tintement qu'elle entend, Alicia ne souhaite plus se battre, elle ne souhaite pas s'acharner. Se forcer à toi, se serait le comble de l'ironie ((ou le comble de l'égoïsme.)) Alors, non, Alicia ne pleurerait plus, résolue à ne pas te courir après… "C'est quelque chose que je ne referais probablement jamais." Probablement, oui. C'est le mot de trop, qui l'a fait tiquer, qui met ses sens en alerte. Abandonner ? Alors qu'elle réagit à la moindre de tes réflexions, même les plus tortueuses ? Hors de question. Elle ne peut s'y résoudre, c'est ça la vérité ; mais le problème Zach', c'est que dorénavant, même si tu ne lui offres d'un bras, elle te désirerais tout entier. Maintenant qu'elle connaît cette vérité, elle ne peut se réfréner. C'est de la torture, une vraie souffrance ; vas-tu du coup, lui offrir, la plus totale des indifférences ?

Attrapant un carton, la jeune femme soupir doucement ; non pas parce qu'elle est blasée, loin de là, mais parce qu'elle respire de nouveau. C'est un soupir bienfaiteur ; qui apaise son coeur encore coincé dans un étaux... Soulevant le carton en tanguant un peu, la voilà qui passe devant toi, sans te regarder, lâchant alors dans un souffle... « Si c'est ce que tu penses... Non. Si c'est ce que tu veux. Alors, soit. N'en parlons plus. » Sa démarche est un peu lourde, son ton un peu cassant, ce n'est pas ainsi qu'elle pourrait te faire comprendre les choses. Loin de là. Alicia n'est pas comme ça ; où est donc passé la femme positive et sûr d'elle ? Où ? Pourquoi n'est-elle pas là quand on en a besoin ? Déposant le carton sur le comptoir, la jeune femme revient vers toi, t'attrapant par le col de ton tee-shirt, t'obligeant à affronter son regard. « Mais sache que ce n'est pas dans ma nature d'abandonner. Je n'ai pas dis mon dernier mot. » Un regard sérieux, presque agressif ; avant de reprendre son sourire angélique. « Te voilà prévenu Zach' ! » Et dans sa démarche fière, tu peux très certainement y lire sa fragilité finalement ; peut-être qu'Alicia se fait passer pour ce qu'elle n'est pas ; peut-être n'est-elle pas aussi forte qu'elle veut bien le faire croire. Commençant à ranger les bouteilles dans le plus grand des calmes ; se ventilant quelques fois entre plusieurs allées et venues ; la jeune femme reprend soudainement... « Est-ce que c'est pour cela que tu es si... Défaitiste ? A cause de ton histoire avec cette personne ? » Elle est curieuse Alicia ; curieuse de toi, inquiète aussi ; elle aimerait tellement soulager tes peines, être la salvatrice qui guérit tes plaies ; comme tu as réussi à le faire avec les siennes. « Je suis désolée. Tu n'as sans doute pas envie d'en parler ; mais... Je veux te comprendre. Te connaître mieux. Ne me retire pas ça s'il te plaît. »

Car avant de vous confier tout cela, vous étiez amis, non ? Vous parliez de tout et de rien dans cette boutique... Est-ce que cette époque est révolue Zach' ? Est-ce que maintenant, tout est terminé ? « Tu... Préfères que je m'en aille... ? » Pourquoi est-ce qu'elle ressent ça ? Est-ce que c'est ce que tu lui transmets ? Est-ce que son instinct animal se sent rejeté ? Repoussé ? « Je suis quelqu'un d'égoïste Zach' ; même si tu me dis "ne parle pas de ça", "ne m'approche pas" ou que sais-je encore ; je ne pourrais en réfréner l'envie. Je suis désolée. » Autant être honnête, autant te dire les choses ; autant t'avouer sa nature humaine. Quand cela te concerne, Alicia n'agit plus dignement, ni convenablement ((elle se jette éperdument dans la spirale de ses sentiments.))
loveless with zerobb // à cause de toi j'ai perdu la moitié d'mon âme
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Message par Invité Sam 22 Déc - 23:47






C’est presque trop facile.
Même toi tu peux le sentir derrière ton sourire gracile que quelque chose cloche, que quelque chose sonne faux. Que si la discussion est avortée, l’affaire reste non-classée. Sentiment brouillon, nœuds au centre de ton système nerveux.
Tu pensais qu’en rangeant le cadavre sous le tapis, il n’y aurait plus de soucis. Il y a dans sa voix une intonation qui tinte comme du révolu, de quelque chose dont on ne veut plus. Ça te rappelles ces scènes de ménages sous couverture de bonne conduite, de celles que tu as pu observer par le passé.
Où l’on s’efface de ce sujet épineux,
Où l’on concède quelques désaveux.
Si c’est ce que tu penses. Si c’est ce que tu veux.
T’en perds ton sourire, car tu es celui qui a prononcé cette interdiction facile. Qu’à vouloir réduire au silence, à imposer ta manière lâche de faire, tu as ce sentiment de ne plus pouvoir rien dire. Dire pour récupérer, tenter de rapiécer ton égoïsme suranné.
Les choses sont ainsi. Tu lui as dit ne pas vouloir en parler mais te retrouve coincé face à son comportement égaré. Si ton vœu est respecté, les siens sont piétinés depuis son arrivée.
Et puis, il y a ce col tiré, ce regard volé.
— Mais sache que ce n'est pas dans ma nature d'abandonner. Je n'ai pas dis mon dernier mot.
Parce que t’es un enfant tu souris, tu rougis. Parce que les choses sérieuses, les choses sincères te donnent envie de rire. C’est pas contre elle, c’est comme ça, une sorte de nerf titillé par ce types de situations.
Une réaction automatique,
Presque chimique.
À ce qu’elle instaure entre vous d’un revers de main tandis que tu toises avec une certaine admiration et un peu d’indécision dans le fond du palpitant.
Parce que tu ne peux renier ce que tu viens d’avouer. Tes mots partent en flèches, tu décides sur des coups de têtes. Quoiqu’il arrive, elle te plaît. Mais au-delà de ça, tu ne saurais te projeter, anticiper. Ou bien même espérer.
Alors qu’Alicia, elle, se le permet.
Comme s’il n’existait pas chez elle de petites économies lorsque cela concerne ceux qu’elle aime.
Envahit par tes pensées, tu te laisses engloutir, prit l’esprit à rêvasser, en flagrant délit, toi qui rechargeait tes batteries. Comme toujours, Alicia a l’art de te prendre de court.
— Est-ce que c'est pour cela que tu es si... Défaitiste ? A cause de ton histoire avec cette personne ?

T’es piqué au vif par ce mot, ce terme.
Défaitiste.
Ça te résume tant et si bien, ça vient te toucher violemment. Ta susceptibilité est massacrée et c’est les lèvres plissées que tu tentes de défroncer ton visage renfermé. C’est ça de collectionner les maladresses, elles finissent par vous revenir en pleine poire, vous frapper avec bassesse.
C’est comme croquer dans une pêche la plaie à la lèvre.
Ça s’immisce, acide entre les peaux mortes et asséchées.
Ça ravive et fait saigner.
Oué, t’es défaitiste. Carrément même. T’es un sacré bon à rien lorsqu’il est question de faire dans l’action, tant et si bien que simplement formuler ton opinion était devenue une forme de damnation. T’as pas de chance avec tout ça, voilà tout. Mais la chance, ça se provoque.
Alors tu contemples. Ce que tu aimerais dire par besoin, ce que tu devrais dire par raison et ce que tu finiras par faire. C’est-à-dire rien.
— Je suis désolée. Tu n'as sans doute pas envie d'en parler ; mais... Je veux te comprendre. Te connaître mieux. Ne me retire pas ça s'il te plaît.

Un coup de torchon sur l’étagère, comme pour passer l’éponge.
C’est facile pour toi à dire avec tes grands yeux bleus. De le regarder comme tu le fais. Mais Zero lui, il comprend pas, contrôle pas la tournure qu’il a initié.
Et c’est frustrant.
— Tu... Préfères que je m'en aille... ?
Tu grattes ton cuir chevelu, embêté.
C’est pas ce que tu voulais dire, c’était pas ce que t’étais censé lui faire ressortir. Mais d’un côté, tu serais presque tenter de le lui proposer, quitte à ce que cela soit mal interprété. Acculés dans une boutique où les degrés s’accumulent, coincés entre deux rayons après de drôles de révélations.
Est-ce que tu ferais pas mieux de le renvoyer?
De la remercier, de tenter d’oublier?
Mais Alicia, elle entend pas ça. Mais elle semble lire tout de même dans tes pensées.
— Je suis quelqu'un d'égoïste Zach' ; même si tu me dis "ne parle pas de ça", "ne m'approche pas" ou que sais-je encore ; je ne pourrais en réfréner l'envie. Je suis désolée.

Et le rouge te monte à nouveau aux joues, fragilisé.
Par tout ça, cette situation aux relents d’inappropriés.
Celle que tu as créée.
Tu passes tes ongles rongés dans tes cheveux débraillés, tes yeux posés sur la caisse à moitié vidée.
Et celui-ci dérive vers la robe blanche d’été. Réfréner l’envie. C’est bien le moment de te perdre dans les méandres de ta puberté.
Toujours de profil, sans la regarder, tu lèves les yeux au ciel.
Dieu que tu t’agaces.

« La clim est cassée. La situation est… c’est ma faute, d’accord? Si jamais t’en as marre de mes gamineries, j’pourrais pas t’en vouloir. On étouffe ici. »
C’était si joliment formulé dans ta tête.
Et c’est ressorti comme de la poudre d’escampette.
Ta voix elle tombe à la fin de ta phrase, de quelques hertz, de quelques octaves.

« Et je suis pas défaitiste, je suis juste réaliste. Ça se passe toujours mal, on dit jamais deux sans trois, t’es le numéro trois. » Mauvais tirage, tu bases tes présages sur des superstitions, des croyances invérifiables mais assez populaires pour que tu daignes y croire.
T’es un poltron. Ce qui te paraissais inimaginable, que tu pourrais effleurer des doigts, ce sentiment partagé, il te paraît tellement irréel.
Tellement que t’as l’impression d’être l’énoncé d’une mauvaise blague.
C’est l’histoire d’un mec qui se confesse en pensant ne rien recevoir en retour. Mais qui s’est bien trompé, le con. Sauf qu’il avait pas pensé à la suite, alors, quand elle lui a prouvé le contraire, il a flippé et s’est braqué. Fin.
Et alors qu’elle, elle essaie de le comprendre, d’effleurer la possibilité, lui, continue de se leurrer dans des banalités. Il pourrait laisser tomber, juste accepter. Pourquoi il le fait pas? J’en sais rien. Faut croire qu’il aime se compliquer la vie? Que le dialogue entre le centre de commandement et celui des sentiments est rompu? Paraît qu’ils s’entendent pas bien.
Quoiqu’il en soit, au lieu de la rassurer, il est juste là à ranger des bouteilles en évitant tout contact visuel. Parce que c’est qu’un garçon de dix-huit ans et qu’à dix-huit ans, malgré toute l’innocence du monde, dans le fond, y a quelque chose qui sommeille.

Tu vois Zero comme elle est fragile ta résolution?
Comme tes forces elles sont vaines?
C’est fou comme un peu de proximité, un regard appuyé et une robe d’été peuvent te faire chavirer.
Mais tu tentes quand même de combattre, de te débattre.
« Et c’est pas que j’ai pas envie d’en parler, c’est juste qu’il n’y a rien à dire sur le sujet. »
C’est surtout que t’as pas envie de te livrer, de lui confier toute la honte que tu contiens gentiment dans la cocotte minute que tu es. Toute la culpabilité que ça t’as apporté. Tu passes déjà pour un moins que rien, t’as pas envie de t’enfoncer.
Parce qu’ils sont jolies tes airs de garçon bien élevé malgré des airs débraillés, tes lunettes aux verres rayés.
Ça met en confiance ce physique délabré.
Ça créer une image un peu faussée. Pas tout à fait, mais quand même.
Si tu parlais, tu lui prouverais tout simplement le contraire.

« Tu me demandes quelque part ce que je te reproche. La réponse est rien. Ce que j’déplore c’est mon timing. »


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Message par Invité Jeu 18 Juil - 23:10

INFECT ME WITH ( YOUR LOVE ) AND FILL ME WITH ( YOUR POISON )
music ; Elle aurait aimée Alicia, que tout se passe autrement, que vous agissiez tout deux différemment. Elle s'est amusée à fantasmer, le temps de sortir les bouteilles du carton, à ce qui se serait passé, si vous aviez décidée de tenter l'expérience. Se faire du mal, toute seule, mais avec ton soutien, pour mieux l'enrouler dans son linceul. C'est une main sur sa nuque un peu moite qu'elle tente d'évacuer sa frustration, par des gestes, elle se malmène, lentement, en attendant la plus horrible des sentences. La jeune femme te connaît assez pour savoir que tu es capable de l'enterrer, avec ce semblant d'indifférence qui l'attire étrangement, tu te caches derrière un masque Zero, tu laisses un voile sur tes sentiments, de peur d'être blessé, comme elle l'a été. Le coeur tambourine dans sa poitrine alors que son regard en coin vient remarquer les rougeurs qui semble se palier sur ton visage d'ordinaire un peu plus pâle que cela. Un léger rire lui échappe, qu'elle tente de bloquer, ne voulant pas que tu vois cela comme une moquerie. Si seulement tu pouvais comprendre Zero, comme ton comportement arrivait à la faire fondre. Reprenant son attention sur son travail, elle attend patiemment Alicia, que tu daignes dire quelque chose, que tu brises ce silence qui sonne comme le tintement des bouteilles qu'elle superpose les unes à côté des autres. Dit quelque chose...   Et elle s'attend au pire cette femme en robe blanche, elle s'attend à ce que tu l'a renvoie, prétextant tout et n'importe quoi, juste pour ne plus la voir, pour esquiver ses interrogations... Cela serait normal, elle le comprendrait, l'accepterait ((peut-être.)) « La clim est cassée. La situation est… c’est ma faute, d’accord? Si jamais t’en as marre de mes gamineries, j’pourrais pas t’en vouloir. On étouffe ici. » Elle l'avait vu venir, forcément. Tu remet la faute sur toi, comme si elle n'était coupable de rien ; elle ne sait pas du coup Alicia, si tu essayes de la préserver ou non, d'une quelconque façon ((ou si tu tentes de gagner du temps, pour mieux l'assassiner, en lui racontant ton récit.)) Sa main en guise d'un éventail, la demoiselle se redresse, son regard venant chercher le tiens, mais tu sembles absent Zero, dans tes pensées, ailleurs, à des années lumières d'elle, bien trop loin pour qu'elle puisse t'attraper. « Et je suis pas défaitiste, je suis juste réaliste. Ça se passe toujours mal, on dit jamais deux sans trois, t’es le numéro trois. »

Son regard rencontre le plafond, avant de tomber sur le carton à ses pieds... Réaliste, hein ? Non. Ce n'est pas être réaliste, c'est être fataliste. Tu t'es dis instinctivement qu'en étant la troisième, elle serait forcément comme les deux précédentes, une histoire qui se terminerait mal, alors tu l'as avortée, avant même qu'elle n'ait commencée. Tu as mis Alicia dans un panier, bercé par des superstitions dont elle ne croit pas, dont elle aurait préférée être épargnée. Mais la jeune femme ne dit rien, se contente de hocher la tête et de reprendre la tâche qui lui avait été confiée. Alicia n'est pas dupe, dans ta maturité, elle voit encore le garçon de dix huit ans, mais aussi l'homme qui a été blessé et qui a du mal à cicatrisé. Un soupir vient quitter ses lèvres, alors que son regard passe de ses bouteilles, à toi. Elle aimerait te comprendre, mais plus tu parles aujourd'hui, moins elle a l'impression de te suivre... Tu évites tout contact visuel avec elle, comme si croiser son regard inquiet pourrait te briser, elle ne sait pas pourquoi, mais ne pas croiser tes iris, l'a blesse plus qu'elle ne l'aurait parié... « Et c’est pas que j’ai pas envie d’en parler, c’est juste qu’il n’y a rien à dire sur le sujet. » Ne mens pas Zero, c'est là tout ce qu'elle n'apprécie pas, ce n'est pas possible que tu n'es rien à dire sur le sujet, c'est juste que tu ne le souhaite pas, ce qui est compréhensible, mais c'est lâche d'user de cette excuse pour ne pas répondre à sa demande. Elle aurait préféré que tu sois honnête Alicia, que tu lui dises sans détour "cela ne te regarde pas", quelque chose, n'importe quoi, tout sauf ça... « Tu me demandes quelque part ce que je te reproche. La réponse est rien. Ce que j’déplore c’est mon timing. » Trop, c'est beaucoup trop. Un rire jaune quitte ses lippes, alors qu'elle se redresse, déposant la dernière bouteille sur son étagère. Son regard vient rencontrer ton dos, alors que tu continues tes occupations. Hors de question de laisser passer cela. Elle t'avais écouter, maintenant ça serait ton tour.

« D'accord, alors écoute moi bien. » Son regard se fait accusateur, un peu suspicieux, une lueur de déprime dans le fond de ses prunelles azurées. « J'entends bien Zach', je comprend, j'accepte que tu ne veuilles pas de moi, qu'on reste de bons amis. C'est dur, mais j'accepte. » S'approchant du comptoir et par extension de toi, la jeune femme t'attrape l'épaule pour te tourner vers elle, son regard beaucoup plus éloquent qu'à l'accoutumer, ce n'est pas son genre de se forcer aux autres, ce n'est pas son style d'être à ce point faible à ses propres sentiments, mais Alicia n'a pas le choix, c'est son seul moyen pour te faire comprendre, pour te secouer un peu, pour éviter que tu restes figé dans le passé. « Regarde-moi quand je te parle s'il te plaît, je mérite au moins ça, tu ne crois pas ? » Sa main relâche ton épaule alors qu'elle recule pour s'accouder au comptoir, mettre un peu de distance, pour ne pas flancher, pour ne pas faire n'importe quoi... « J'ai bien compris, je suis la troisième, donc l'histoire à ne pas amorcer, parce que tu es persuadé que ça va finir dans les larmes; me mettre dans le même panier que les deux premières histoires ne m'enchante guère, mais admettons, je ne veux pas te forcer en quoi que ce soit. Sache juste que c'est... Blessant à entendre. » Une main dans sa chevelure blonde quasi blanche comme sa robe maculée, elle essaye Alicia, de rester en retrait. Mais cela est plus difficile qu'elle ne l'aurait cru, elle se rapproche de toi comme le ferait un aimant, incapable de résister à cette force d'attraction... « Tu ne le sais peut-être pas, mais un timing, ça se corrige, alors n'use pas de cette excuse pour justifier ta fuite ou ta lâcheté. Cela ne t'aidera pas dans le futur... » Elle ne cherche pas à être blessante Alicia, juste réaliste, non pas fataliste, ni défaitiste. Elle cherche à te faire avancer, en usant de sa franchise naturelle pour te donner un coup de pied dans le derrière, pour que tu ne restes pas coincé dans un passé. « Et par pitié, ne me dit pas qu'il n'y a rien à en dire, c'est un mensonge bien trop gros. Tu ne t'es jamais dis qu'en parler, cela t'aiderait peut-être ? »

Et sa main, non loin de ta joue, vient retrouver sa place initiale, c'est à dire derrière son dos, serré dans un poing de frustration. Elle se sent impuissante, elle se sent si loin Alicia. Comme si vous étiez désormais deux étranger, une distance s'est crée et elle n'arrive plus à se rapprocher. « Tu ne comprends rien, décidément... La femme "mature" que je suis ne l'est pas autant que tu peux le croire... » Ses yeux rencontres de nouveau le sol alors que son avant bras vient éponger la surface de son front un peu trop humide. Que dire ? Que faire ? Alicia n'en a aucune idée. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle ressent de ta part, cette envie irréfutable de la maintenir à l'écart. « Répond-moi honnêtement Zach', même si je fais de mon mieux, même si j'essaye, tu seras toujours réticent ? Tu me repoussera toujours ? Tu me maintiendra à distance de toi ? » Alicia a besoin de savoir, pour ne pas se bercer de faux espoirs... Même si elle sait très bien au fond d'elle, qu'elle ne pourra pas se résoudre à abandonner. Loin de là.
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Message par Invité Ven 19 Juil - 10:51





son.

Retour à l’envoyeur.
Elle te provoque de grandes frayeurs, de grands coups au cœur. T’es en apnée en train de jouer au jeu du noyé. Avec un peu de chance tu finiras par succomber. C’est l’une de tes pensées, de tes solutions carabinées afin d’éviter ce qui va bientôt te frapper.
La pulpe des doigts humides, les gestes saccadés, tu chasses tes angoisses comme des nuisibles à coup de torchon, d’essuyages de paumes contre tes cuisses. Tout es prétexte à garder la tête hors de l’eau, à continuer de naviguer ce bateau qui prend profondément l’eau.
T’es une épave, tes mots sont des boulets dans lesquels tu te prends les pieds. Rien à faire ni à sauver, te voilà déjà à pagayer.
— D'accord, alors écoute moi bien.
Heureusement que ton dos lui fait face pendant que toi tu perds la tienne. Si l’on t’avais dit de décrire un cauchemar, un cas de scénario catastrophe, ça aurait été celui-ci. Mots pour mots, gestes pour gestes, tu es déjà imprégné de la culpabilité qui pèsera sur ta conscience à chaque fois que tu te remémoreras ce moment.  
De cette incroyable honte, de cet embarras si profond qu’un simple flash du passé viendra t’arracher un petit grognement frustré, une main crispée qui viendra cacher ton visage empourpré.
Par ta bêtise, ta colère, ton incapacité, le fait que tu ne puisses pas reprendre, effacer, troquer les mots balancés.
— Regarde-moi quand je te parle s'il te plaît, je mérite au moins ça, tu ne crois pas ?
Le contact sur ton épaule, les mots qui ont fait écho. Tu as été pris par surprise, tu es là, hébété, échevelé à la regarder. C’est dur comme moment. De se faire rappeler à l’ordre comme l’enfant qu’on est, de devoir admettre durant un court instant sa supériorité.
Celle de l’expérience gagnée par le recul accumulé, les mauvais coups essuyés.
T’es pas très fier, tu te sens même un peu merdeux.
De t’être défilé ainsi comme un petit con capricieux.
Tes yeux font le yo-yo. Entre l’envie de montrer ta bonne volonté, que tu l’as entendue et écoutée. Que tu ne désires pas tout saccager, encore moins lui manquer de respect. Et celle de répandre ton regard sur le sol, comme un jouet cassé dont les globes ne seraient plus fixés. Un vieil automatisme bidouillé.
Mais tu finis par t’accrocher malgré la dureté. Si tu es là pour tout gâcher, tout repousser alors fais-le avec respect.
C’est compliqué de l’écouter, de se faire à l’idée.
— Sache juste que c'est... Blessant à entendre.
Tes lèvres se pressent, elles disparaissent sous ta moue. La vérité c’est que tu t’enfonces dans le sol et que tes mots sortent d’eux-même, mâchés, un peu inaudibles.
« Pardon. »
À tergiverser, à t’écouter toi-même penser et parler, tu as fini par t’aveugler, à ne pas penser. Évidemment que tout cela n’allait pas être plaisant mais tu ne t’étais pas fixé pour objectif d’être méchant.
Un mauvais moment à passer.
Rester attentif, quoique passif.
Tu passes ta main sur ton visage, essuie ton visage qui s’est liquéfié. Hoche parfois la tête pour ponctuer le fait que t’es accroché à ce qu’elle te dit malgré ton regard qui ne cesse de se perdre dans les points de fuite de la pièce.
— Tu ne comprends rien, décidément... La femme "mature" que je suis ne l'est pas autant que tu peux le croire...
Petit sourire aux coins des lèvres que tu tentes de supprimer. Il n’y aucune moquerie, simplement un peu d’immaturité. C’est pas comme si tu y avais déjà pensé, que tu t’étais fixé sur l’âge de sa carte d’identité.
C’est juste que ça fait beaucoup. Que la moindre respiration détend tes muscles nerveux. Cette petite phrase anodine, elle t’as placardée une nouvelle humeur sur le visage, quelque chose de plus détendu.
— Répond-moi honnêtement Zach', même si je fais de mon mieux, même si j'essaye, tu seras toujours réticent ? Tu me repoussera toujours ? Tu me maintiendra à distance de toi ?

Tu expires, comme si te retenir aurait été de trop. Lunettes en main, tu viens saisir le bas de ton t-shirt, le passant sur ton visage, tête baissée.
Parce qu’en-dessous tu souris, tu pourrais presque avoir un léger rire. Un petit spasme rieur sur tes épaules te trahit.
T’es qu’un gamin qui se retrouve coincé, touché coulé dans un coin de son minuscule territoire perdu aux mains de plus maligne que lui.
« Évidemment que non. »

Tu vois flou sans tes verres et c’est tant mieux.
Te voilà dans une réalité alternative, celle dans laquelle tu ne fais que deviner la forme des objets. Parce que tu ne veux pas voir sa réaction, face à ton sourire cramoisi, tes bras ballants, tes forces t’abandonnant.
« Je suis pas assez sincère quand je te repousse. Et pas assez têtu. »
Rire nerveux, tu frottes tes paupières fatiguées. C’est compliqué de revenir sur les mots balancés, de revenir à la case départ, celle où t’es trop faible et pas assez décidé.
Alicia elle te fait peur avec sa détermination et toi t’es incapable d’aller à contre courant. Tes lèvres étirées c’est le sourire du bon perdant.

« Mais tu m’auras pas à l’usure. Parce que ça fait longtemps que t’as gagné tu sais. »
Tu reprends la bouteille que tu avais déposé sur le comptoir, l’étire devant toi les yeux plissés car le nom t’es invisible. Sourcils froncés durant un instant, tu serres le verre dans ta paume moite.
T’aimerais lui dire, comprends-moi, je peux pas me laisser faire.
La vérité c’est que vous avez beaucoup bataillé pour cette finalité.
Une sorte d’accord tacite.

« Et concernant le reste… »
Un moment de doute, tu plisses à nouveau tes lèvres. T’es pas le plus bavard, homme de peu de mots. Tu fais le tour, passe derrière le meuble, stylo en main, feuille pour y coucher quelques lignes. Tu écris rapidement, tes traits ne sont pas très francs.
Avec ta maladresse habituelle tu tends le morceau de papier, la tête un peu baissée.

« Je l’ai déjà dit mais… Je suis désolé. Je serais jamais très fier de cette après-midi quand j’y repenserai. » Comme un peu pressé, tu le poses dans le creux de sa main que tu t’es approprié, son poignet saisit. Et ce moment il dure une éternité. Parce que tu hésites à continuer de parler, le palpitant prêt à éclater.
T’essaie de faire au mieux sans savoir si t’es pas encore en train de tout gâcher, si elle va pas finir par se lasser. Ou pire s’énerver.
Parce qu’Alicia, tu serais effrayé de la voir dans cet état, tu ne pourrais assumer aucunes pertes ou fracas.

« C’est ma nouvelle adresse. Je déménage pour être plus près de mon université. Alors si jamais un jour tu penses pouvoir m’utiliser pour des tâches ingrates pour que je puisse me faire pardonner, tu sais où aller. »

Elle pourrait tout à fait mal l’interpréter, te gifler, te demander si tu l’as écoutée parler. Mais te voilà retranché, bien trop acculé pour pouvoir reculer. Parce que plutôt que de rebondir sur les phrases prononcées, tu préfères voir plus loin.
Un jour où elle passera et où tu pourras faire oublier ton côté ingrat. Où la solitude t’auras fait devenir un peu plus pliant, ouvert à l’envie de bien faire.
C’est pas très commun, ni très malin.

Mais c’est pas comme si t’avais pu en parler, ni l’alarmer sur le fait que vos conversations allaient se raréfier, que celle-ci serait la plus récente dans vos mémoires jusqu’à la prochaine fois. Que tu veux pas qu’elle retienne contre toi tout le mal qu’elle voudra, car elle en aura le droit.

« C’est pas tout près mais… »

Le courage manque. Parce que tu lui demandes à nouveau de venir à toi, t’es toujours incapable de le faire ce premier pas.

« T’as les infos. T’en feras ce que tu voudras. »

Et tu hausses les épaules dans un sourire embarrassé. Tu n’as pas forcé sa main à l’accepter, il était toujours là, posé, ce bout de papier. Tu lui demandes encore de faire l’effort de t’accepter sans trop te détester. Parce que tu as passé la journée à fuir et tu la conclues avec tellement de lâcheté. Aucun panache, beaucoup d’attaches.
Parce qu’avec toi, il n’y a rien d’immédiat.
Tu peux pas, c’est contre ton karma.


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