like memories of dying days that deafen us like hurricanes Δ M O R G A N (u.c)
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like memories of dying days that deafen us like hurricanes Δ M O R G A N (u.c)
J'essaie d'être un homme bien mais j'suis plutôt moyen
maîtrise de l'alice 7/10
discipline 6/10
détermination 4/10
résultats scolaires 9/10
implication 7/10
J'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable
Souvent je mens et je sais en faire des caisses Assez lourdes apparemment car elles pèsent tout comme elles restent Pendant des semaines de galère où je rame à tout défaire M'émanciper de ses affaires, tiens regarde, je ne sais pas le faire
grandir dans un cocon, douce sonate du mensonge. créant la discorde, détruisant sans s'en apercevoir, des gens sur son passage. il n'a pas fait attention morgan, à ce qu'il faisait ; et encore moins, à ce qu'il fera. c'est ce garçon à l'allure attendrissante, qui cache un monde derrière ses mèches sombres, qui lutte pour se faire une place, mais qui fini fatalement par s'écraser, par s'effacer. il déteste être au centre de la conversation, au milieu d'une pièce. il déteste, ces regards persistants, ces hâtifs jugements. il n'a pas souhaité morgan, être l'hauteur d'un tel désastre. lui qui ne jure que par la vérité, n'est confronté qu'au mensonge et à la tromperie. il a essayé de passer outre, de se forger une carapace - mais ce n'était qu'une façade, un bon moyen pour se voiler la face. la vérité n'existe pas. pour morgan, les honnêtes gens, ça n'existe pas. ((quand on a trop souvent côtoyé le mensonge, on en oublie la vérité ; on s'en contente.))
morgan, c'est ce gars un peu ravagé, que vous voyez flâner dans un couloir, un casque sur les oreilles, un livre à la main. qui scrute vos faits et gestes, qui cherche à lire entre vos lignes imparfaites. vous n'êtes que des enfants, des adolescents, comme lui - mais les erreurs, à tout âge, sont à proscrire. alors il observe, pour comprendre, pour capter ; et il sait morgan, qu'il y a un truc qui ne tourne pas rond chez lui. que son cerveau tourne parfois au ralentit ; qu'il a du mal avec les gens. il se sent à part, mais essaye à sa façon de se frayer un chemin. alors il tend sa main, s'approche, mais le mensonge se crée. morgan, il ne fait pas cela pour vous, il fait avant tout cela pour lui. parce qu'il est égoïste et qu'il cherche à prouver, que le mensonge n'est pas forcément une chose à rejeter. tout le monde ment. pour se protéger, pour fuir la réalité - il y a de bons mensonges, comme des mauvais. ((comme il a de bonnes et de mauvaises personnes.)) il faut de tout, pour faire un monde.
sa vie n'est encore qu'une esquisse, comme une feuille que l'on plisse, il sait qu'elle sera emplie de soucis et de vices - au bord du précipice. faire des erreurs et les regretter, s'approcher des gens, pour finalement être brisé. morgan, c'est ce garçon méfiant, qui essaye, qui persévère, mais qui se ramasse continuellement. qui a apprit à force de tomber, qu'il ne sert parfois pas de se relever. morgan, c'est justement ce garçon, qui se ment, tout le temps, pour éviter de constater la cruauté de ce monde. il se met des oeillères, fait comme si de rien était et continue son bout de chemin. il sait que sa présence pourrit parfois l'atmosphère de façon arbitraire, qu'il est un brin bipolaire ; mais souriant et fière, en un éclair, il colporte la vérité en faisant naître le mensonge. ((briser, comme du verre.))
morgan, il est bon pour fuir, pour ne pas assumer ses torts, pour être poursuivis par les regrets, mais pour n'éprouver aucune once de remords. c'est un lâche, qui n'assume pas de l'être. c'est ce garçon qui connaît la misère, qui connaît la souffrance ; mais dont l'empathie semble avoir disparu en même temps que son innocence perdue. y'a un adage qui dit qu'après la pluie, vient forcément le beau temps ; mais si cela marche en matière de météorologie, ce n'est pas le cas en ce qui concerne la vie. et ça le désespère, le blase un peu. c'est ce qu'il est. un gars blasé, par tout et n'importe quoi. mais qui se force à sourire. qui ment sur ce qu'il est. ((un mythomane en devenir.)) pourquoi il agit ainsi morgan ? lui-même n'en sait rien.
c'est ce gars à la sincérité poignante, mais à l'arrogance tranchante. qui pète parfois plus haut que son cul, brillant par son intelligence, exécrant par sa nonchalance. et pourtant morgan, il a un grand coeur, toujours prêt à aider, à servir ; même s'il n'a rien à donner. vivant d'apparence, mais mort intérieurement. il n'y a aucune vie qui semble vibrer dans ses yeux vairons. morgan, c'est ce mec qui déborde d'humanité, à tel point qu'il fini par s'oublier, par se faire totalement bouffé.
Mes nuits sont blanches, mes idées noires
Souvent je mens dans des courses à court de nerf Ça me donne des jours rêvant d'amour fou et de Minerve Pour oublier les emmerdes, j'surveille les blogosphères Tous les détails croustillants qui me mettent encore plus à terre
Foulé le pavé, d'un pas mal assuré ; se rappeler et finir, bizarrement, par regretter. C'est le quotidien de Morgan, retraçant les années, parcourant les lignes intangibles de son passé, amertume de sa vie gâchée. Il ne se souvient pas réellement, s'il a déjà été aimé ; tout ce qu'il sait en revanche, c'est à quel point sa mère n'a eu aucun scrupule à l'utiliser. Vouloir savoir la vérité, en extirpant un mensonge. Et servir, ô servir, sans comprendre que la déchéance s'imprime. Il n'a pas pris conscience du désastre, il n'a pas compris la hauteur de son massacre ; les gens qu'il a ruiné, qu'il a détruit, juste pour être accepté ((reconnu et aimé.))
Mielleuse était sa mère, le souvenir de ses sourires hypocrites ne lui laissent plus qu'un goût âcre, une envie d'avaler de travers, de s'étrangler pour ne lui a subir se calvaire. Se sentir utile, en réduisant à néant autrui, ce n'est pas ainsi, que Morgan, avait imaginé sa vie. Celle qui l'a régit n'en avait que faire de ses sentiments ; faire briller la vérité en illustrant un mensonge, en faire une sorte de réputation ((et en tirer profit.)) Il aurait aimé Morgan, grandir différemment ; ne pas avoir à faire semblant ; ne pas être un objet, qu'on prend, qu'on jette, qu'on utilise pour créer l'illusion d'une vie parfaite. Ô que non, sa vie n'était pas un conte de fée ; il en a, cependant, cruellement rêvé.
Se parfaire dans l'ignorance, un déni dont il a désormais conscience ; en avoir assez, de cette enfance bafouée… Mais il a écouté Morgan, sans rechigner, jusqu'au jour ou un mensonge à tout briser. Être faiseur de mensonge, ce n'est pas quelque chose de bon ; Pinocchio en serait bon témoin, si seulement il n'était pas qu'un pantin ((une histoire parmi les histoires.)) Une mère victime d'adultère, l'illusion d'une vie parfaite qui est réduite en miette ; et le chapeau revient à l'enfant qui ne sait rien ; ou plutôt, qui finalement, ne valait rien. Est-ce triste ? Sans doute oui, mais l'histoire de Morgan est d'une banalité contrairement à celle d'autres élèves de cette académie ; qu'il tente à sa façon, de ne pas se laisser bouffer ; de ne pas continuer de la ressasser ; de la subir.
C'est Morgan, un enfant abandonné par sa famille, qui use de son aura de mensonge pour savoir la vérité ; c'est tout, le reste n'est que futilité.
Manquerait la moitié des traits si j'devais t'faire un dessin
irl style, parce que y'a pas le choix, c'est comme ça
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