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the promised neverland • S I X T I N E

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the promised neverland • S I X T I N E Empty the promised neverland • S I X T I N E

Message par Invité Sam 20 Juil - 14:10

ET J'AI LE COEUR ( RANDOM ) JE CROIS EN TOUT CE QUI ( COGNE )
music ; An 2019, passé étrange pour lui qui vient d'un futur apocalyptique, à l'avenir sinistre. Trouver une faille et s'y engouffrer, pour sauver sa propre vie. Et se retrouver ici,endroit où il ne reconnaît rien... Ici, aucun androïde pour contrôler les rues de la ville, pas de couvre-feu, pas de police armé pour faire subir ses sévices à la population. Ici, pas de régime totalitaire, pas de discrimination envers les robots, pas d’émeute, pas d’exécution... Mais être malgré tout sur le quivive, avoir peur d'être reprit, emporté de nouveau dans un trou de verre qui le ramènerait auprès des siens ((qui ne sont peut-être plus désormais.)) Et il se rappelle de sa fuite Sora, de sa course effréné à travers les ruelles malfamés de son quartier, une banlieue en fin de vie qui tombait en ruine. Il se rappelle très bien du bruits des rangers à la semelle métallique frappé le bitume, la sonate d'une arme qu'on recharge à l'unisson ; son palpitant battant à ton rompre. La peur ne l'a pas quittée, elle ne le quittera sans doute jamais, car il est victime de PTSD, les symptômes ne trompe pas, le jeune homme le sait, les horreurs qu'il a vu resteront à jamais gravé en lui ; c'est devenu une marque indélébile, graver sur le cœur, comme dans l'écorce d'un arbre déjà mort.

Obsolescence. Il se sent obsolète à ce monde, comme une erreur dans le programme, ses connaissances sur l'avenir ne lui servant à rien, n'ayant pas assez étudié le passé. Sora regarde, contemple, tente de comprendre, d'apprendre, mais les informations restent obscures, comme si son cerveau ne souhaitait pas imprimer, rester neutre et ignorant face à ce monde ; pour ne pas s'y attacher. Il a regarder beaucoup de séries et de films depuis qu'il est arrivé ici, sur le voyage spatio-temporel, ce que sa présence ici pourrait engendrer sur sa propre ligne temporel... Il ne sait pas si la fiction est à prendre en compte, s'il ne devient pas tout simplement parano depuis qu'il a débarqué ici ; mais ce jeune homme est beaucoup trop empathique et pacifiste pour risquer de foutre la merde à cause de son propre égoïsme. S'il n'avait pas traversé cette faille, il serait sans doute mort Sora ; membre de la révolution, dont les paroles ont trop souvent été considéré comme un poison. Il écrit de bons lyrics et a tenté de les prêcher, mais le publique trop lobotomisé a fini par se révolter... Les souvenirs sont cors de chasse, le rattrapant et lui comprimant la gorge ; visage camouflé, souffle saccadé, il se sent étouffé.

Et ses yeux noisettes s'ouvrent pour contempler le plafond, la sueur perlant sur son front, pour mieux se glisser sur son échine quand il se redresse un peu trop vite pour ses sens rester loin derrière ; à la traîne. Son cœur bat à un rythme anormal, il le sent, il le sait ; victime de la peur qui lui ronge les entrailles, dont il n'arrive pas à se débarrasser. Passant sa langue sur sa lèvre inférieur et s'affalant de nouveau sur le canapé, une main sur son faciès pour cacher ses yeux devenu humides à cause de ce trop plein d'émotion, le jeune homme daigne enfin se redresser, moins vite cette fois, pour éviter de voir un voile blanc lui brouiller la vue ; comme une crise d'hypoglycémie. Se massant la nuque, ses prunelles se posent sur ce qui semble être un réveil non loin ; ici, pas d'IA pour donner l'heure et la météo ; pas d'assistanat. 10:00 du matin. Et encore une fois, il a fait comme ce fameux Einstein, n'a pas dormis plus de trois putain d'heures. Attrapant une bouteille d'eau, se servant un verre et le descendant d'une traite, le jeune homme se dirige vers la chambre de celle qui l'héberge, toquant à sa porte sans pour autant oser y pénétrer. Preuve de respect, comprendre l'intimité.

« Sixtine ? Réveille-toi. Faut qu'on fasse du ménage et des courses. Je prépare le petit déj le temps que tu émerges. » Prendre ses marques. Ou du moins essayer. Une main dans sa tignasse d'hérisson, il retourne dans la cuisine, préparant une cafetière de café et quelques oeufs brouillés, ainsi que des pancakes. Il avait trouvé un travail pour ne pas être totalement un fardeau pour sa bienfaitrice ; bosser dans un bar, cela ne le dépaysait pas trop, même si le nom des boissons ou cocktails étaient encore un mystère pour lui. Chez lui, ce n'est pas du coca-cola qu'on trouve, mais du nuke-cola ; même le nom des bières ne lui évoque rien. Apprendre, encore et encore, profiter des courses pour user de sa mémoire photographique... Cela serait long, Sora ne se fait pas d'illusions, il allait en chier. S'asseyant devant son assiette, il attend patiemment ; que tu daignes montrer le bout de ton nez. ((Pas super de manger seul.))
straykid with sixtine // et on lance un autre duo, comment dire que c'est la joie ? sixtine et sora, depuis le temps qu'on attendait ça o/ j'espère que l'ouverture te plaira 8D
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the promised neverland • S I X T I N E Empty Re: the promised neverland • S I X T I N E

Message par Invité Sam 20 Juil - 19:34






— Sixtine ? Réveille-toi. Faut qu'on fasse du ménage et des courses. Je prépare le petit déj le temps que tu émerges.

Tu es bien réveillée, le dos enfoncé dans ton matelas martelé. Ton regard bleuté est cimenté dans le plafond à peine illuminé par tes stores irréguliers. Cela fait depuis sept heures tapantes que tu joues à la paralysée-aveugle-mal-entendante.
Ce jeu qui consiste à ne pas bouger, à ne pas cligner, à rester immobile et mortifiée. Il y a l’arrivée de ce jeune homme dans ta vie, une copie conforme, presque du mauvais goût, de cet ancien ami.
Recueilli par tes désirs égoïstes de revoir le maccabé revivre à tes côtés, tu te retrouves maintenant coincée.
Encore cinq minutes.
Cinq minutes à portées de mains pour t’arracher à cet écrin, cesser de couvrir ton visage, tes lèvres de tes paumes embuées par ce sentiment adultérin. Tu veux retrouver, caresser, apprécier. Tu sais pourtant les différencier et c’est bien cela qui t’as choquée.
Tes yeux embués par la crise passée, tu halètes tes illusions dévastées. Une part de toi voudrait le virer, l’abandonner. Lui rendre un mal qu’il ne t’as pas inoculé mais que son jumeau t’as fait. Dans des scénarios imaginés, co-écrit par ta verve aiguisée, toute la violence centralisée dans des entrailles cristallisées est un remède apprécié. Une purge volontaire.
À côté, tu désires tout donner. Ta patience immaculée, tes sentiments aveuglés. Les bons côtés en oubliant l’hérédité des maux causés.
Ça tourne dans ta tête comme dans une machine à laver, le cœur essoré et le ventre retourné.

Encore cinq minutes.
Pour te prouver que tu es capable de te lever, de t’apaiser. De passer une nouvelle journée à découvrir, à faire le jeu des différences. À cocher dans ta tête des cases qui ne sont existantes qu’à tes yeux. À garder précieusement, jalousement, cette présence envoyée.
Portable entre les mains, tu vérifies dans le mode photo que tes cernes n’ont pas tournées indigo. Rassembler tes cheveux et ton courage, sortir de ton abri à carnage. Confronter.

Tu émerges de l’entrebâillement, les odeurs t’accueillent. Tu restes appuyée contre le bois un instant, dominant la tablée confectionnée, préparée avec soin et sans arrières pensées. Tu restes ainsi silencieuse, te remémores les matins saccadés durant lequel vous vous battiez pour partir le premier. Pas le temps de communiquer, de s’accorder pour une tendresse méritée.

Tu viens à pas de loup, t’assieds en face de lui. Il y a un léger sourire dans tes lèvres fatiguées, une admiration non négligée pour le festin qui a été déployé.
« C’est beau ! » Tu t’exclames, fourchette en main. C’est que tu te sentirais presque flattée par le geste. « J’ai pas l’habitude de voir tout ça, merci Sora. » Derrière tes cils ombragés se trouverait presque une certaine timidité, chassant les démons passés. Comme si de rien ne s’était passé. Comme si jamais tu ne t’étais inquiétée, affolée.

Tasse de café entre tes mains, paumes échaudées, tu le regardes par-dessus l’horizon du bord embrassé lors de ta première gorgée. « Si tu as des projets pour aujourd’hui, tu peux éviter les corvées tu sais. » Mouvement glissé jusqu’à la fenêtre coulissée, tu t’immisces sur le balcon envahit par le linge suspendu. À la fois dedans et dehors, tu allumes l’une de tes cigarettes, la tasse toujours en main.
N’importe qui serait soumis à ta rigueur. Chez toi, tes règles. Mais ce visage en particulier t’adoucie, te fais dire qu’il y a plus important, peut-être même plus urgent.

« Quoiqu’il arrive… Fais ici comme chez toi, comme tu le sens. » Et ta voix jusque là joviale retombe légèrement, elle se pose sur une fréquence lisible seulement par ta mémoire entachée. Léger haussement d’épaule, tu te tournes, termine ta cigarette à peine débutée avant de retenir t’attabler.

Est-ce qu’il le sent Sora que t’es étrange ? Attirée et dégoûtée, à vouloir te garder et parfois te jeter. Que si elle rit derrière il y a la naissance de larmes angoissées qui pointent parfois le bout de leur nez. Les plus pessimistes diront qu’elle est hystérique.
Sixtine elle a juste du mal. À respecter qui tu es, à ce que tu ne te fasses pas manger par un deuil passé. Elle voudrait retrouve rires partagés et intimité, se lover à nouveau dans une relation regrettée.


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