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les phalanges se brisent // R O R Y

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les phalanges se brisent // R O R Y  Empty les phalanges se brisent // R O R Y

Message par S. Lullaby McCormick Ven 8 Mar - 15:51


C’est plus facile de tomber dans la drogue que d’affronter la vie, plus facile de piquer ce que vous avez envie que d’essayer de le gagner, plus facile de battre un enfant que de l’élever. L’amour par contre, ça demande des efforts, du courage — seven

Madness — Elle avait recommencé, de son plein gré cette fois ; elle venait de tout révéler, sans aucune once de regret. Le visage de Shion semble perplexe, mais il reste néanmoins humble, Arata lui explose alors que Rory se décompose. C'est avec une oreille attentive, mais cependant sans le regarder que la jeune femme reste adossée à son mur, ses yeux azurés fixant le sol pour mieux encaisser. Ce n'était pas facile, ce n'est pas de cette façon qu'elle avait souhaité annoncer les choses, mais le cours des événements l'y avait contrainte. C'est en se massant la nuque avec férocité que la jeune femme souffle entre ses dents après avoir claquée sans langue contre son palet, elle comprenait mieux que quiconque la frustration d'Arata, mais contrairement aux autres, Lullaby avait dépassé le stade de pleurer ou même de s'énerver quant à sa condition. Que dire ? Que faire ? La demoiselle n'en sait rien, son esprit vagabonde par-ci par-là alors que son cœur s'accélère, lui tapant dans la cage thoracique avec férocité, avec acharnement. Elle sent alors son sang bouillir dans ses veines, taper contre ses poignets tremblants qu'elle vient coller à son corps en croisant les bras. La frustration. L'amertume. L'incompréhension. La colère. Toute forme d'émotions qui viennent s'emparer d'elle sans qu'elle ne puisse contrôler quoi que ce soit ; elle qui était depuis peu relâchée, suffisante, tout le temps blasée ; ce genre d'émotions négatives ne lui avait, décidément, pas manqué. Il s'énerve Arata, contre elle, contre Rory, et elle aimerait compatir, mais elle n'y arrive pas ; car ce n'est tout simplement pas le moment adéquat pour cela. Tous, tous autant qu'ils sont, mérite de prendre pour leur grade. Shion qui n'a rien vu, Rory qui n'en a fait qu'à sa tête, Arata qui croyait que tout allait bien, Lullaby qui a menti. Tous autant qu'ils sont, dans la tête de la blonde, ils étaient complètement coupables, une amitié presque réduite à néant pour un manque d'honnêteté et de communication. C'était triste, oui, indéniablement triste, mais les erreurs engendrent une correction amère qui passe tout envie de recommencer dans le futur.

Nouveau soupir alors qu'Arata part s'asseoir plus loin, que Rory lui reste telle une statue, droit comme un i et que Shion lui, semble réfléchir. Son rôle de capitaine lui allait comme un gant, Lullaby en avait conscience et elle savait très bien où la suite des événements allait la mener. Se grattant la tête en anticipant ce que Shion allait dire, la jeune femme soupire bruyamment, agacée comme jamais ; c'est pourtant dans ce genre de moment qu'elle ne devait pas se montrer égoïste, mais rien ni fait, elle ne peut pas s'en empêcher. Les pensées se mélangent, engourdissant ses sens, endormant sa langue pour mieux réfléchir, pour mieux poser ses idées, pour mieux exploser de nouveau par la suite. Elle écoute, s'abreuve, réfléchit. C'est la dernière phrase de Shion qui la sort de ses gonds, la transformant en braise incandescente, prête à tout ravager de nouveau, car son honnêteté cinglante et sa vérité tranchante sont destructrices, elle en a conscience. « Shion, avec tout le respect que je te dois, ferme-là s'il te plaît. » Les prunelles parlent-elles aussi ; de la fureur, de la frustration, de l'entêtement. « Si ça avait été Jasmin que j'avais passé à tabac en plein milieu d'un couloir, t'aurais pas aimé un minimum d'explication sur le tas ? » Avant que quelqu'un n'ose lui dire que ça n'aurait pas été pareil, la jeune femme frappa le mur aussitôt, dans un fracas lourd de conséquence. « Et ne me sors pas que ce n'est pas pareil ou je ne sais pas quoi, c'est exactement pareil et tu le sais. » Le cœur s'accélère alors que son poing à la peau arraché quitte la surface du mur pour mieux se glisser dans sa poche.

Encore une fois, elle avait recommencé, elle n'avait pas pris en considération leur sentiment, c'était contenté de gueuler sa propre haine, sa propre injustice, sa propre frustration ; en bonne égoïste qu'elle était. Parce que c'est ce qu'elle est devenue Lullaby avec toute cette histoire, quelqu'un de froid, d'insupportable, d’exécrable... Et la raison à tout cela et tout aussi conne que ce passage à tabac ; les perdre avant que sa disparition ne leur fasse du mal. Et elle le sait Lullaby qu'elle a foiré sur toute la ligne, qu'elle n'a pas réfléchi, elle le sait mieux que quiconque. Les larmes coulent toute seule, mais ce n'est pas de la tristesse ; elle pleure, mais elle ne ressent rien à part de la colère ; elle pleure, mais les pensées sont vide. Aucun sens, toute cette situation n'avait décidément aucun sens. « Tu veux que j'aille voir mon frère à l'infirmerie ? Un frère qui m'ignore depuis qu'il a appris sa maladie ? Depuis que le virus m'a arraché à lui ? » Elle en rigole, mais les larmes ruinent cet effet, tout n'a plus de sens, rien n'est logique, tout est vide, semblable à cette tache de sang sur le sol ; semblable au verre brisé qui explose quand elle tape sur le carreau de la fenêtre. « C'est drôle. Vraiment très drôle. Mais non. Je n'irais pas à l'infirmerie. J'ai cassé une fenêtre, je dois donc aller donner des explications à l'administration, tu ne crois pas 'capitaine' ? » La raison n'a plus sa place, emportée par le virus, fragilisé par la détresse, détruite par sa maladie. Et le respect avec tout cela est mort, embarqué dans une spirale qu'elle ne contrôle plus, qu'elle ne souhaite plus comprendre et encore moins maîtrisé. Tout lui paraît insignifiant, presque sans conséquence. Quand la mort vous appelle à elle, vous n'avez pas d'autres choix que de répondre présent, mais la mort se fait parfois cruelle et vous fait alors attendre impatiemment. La mort appelle Lullaby, souvent, chaque jour, chaque seconde de sa vie, mais avec eux ; avec vous ; elle n'a aucune envie de répondre présente, aucune envie de rejoindre la mort, aucune envie d'être éloigné de vous. Mais ce n'est pas quelque chose que la jeune femme peut consciemment dire, car cela lui est interdit maintenant.

Alors elle se mord la lèvre avec insistance, son regard se relevant alors que d'un revers de main ensanglantée, elle vient essuyer les larmes qui coulent le long de ses joues pâles. Et elle le voit, lui, qui fuit, sans rien dire, comme si c'était normal. Il attrape son sac et se casse, après le foutoir qu'il a foutu, il les fuit eux, le bout de son monde. Rory ne se l'avoue pas, Rory ne peut s'y résoudre, alors Lullaby se doit de le lui faire comprendre par la force des choses. Il ose lui tourner le dos, il ose ne pas répondre, il ose ne pas lui donner d'explication ; très bien. Elle use de sa magie, se foutant des conséquences, rattrapant le jeune homme de par sa vitesse décuplée, finissant devant lui pour mieux lui choper le col du tee-shirt, le plaquant contre le mur derrière avec férocité. « Je sais que tu es lâche, mais ne me déçois pas d'avantage s'il te plaît. Ne me fais pas regretter tout ce temps passé ensemble ; ne me fais pas regretter de t'avoir dit la vérité ; ne me fais pas regretter... » Les mots sont lourds, le poids est conséquent, elle le sait, elle le sent, mais ils sortent malgré tout, lui arrachant la trachée, lui paralysant un peu la mâchoire. « Ne me fais pas regretter de vouloir rester en vie à vos côtés. » Pourquoi Rory ? Pourquoi le jour où une bonne nouvelle doit être donnée ? Pourquoi quand la greffe est vraiment devenue son unique option pour ne pas vous quitter ? Pourquoi faire ça a Evan aujourd'hui ? Et elle serre son poing Lullaby, le sang coule, les morceaux de verres brisés la rappelant à l'ordre. Elle desserre son emprise sur le col de son meilleur ami, le visage baissé, reculant légèrement ; les mains dans les poches, les lèvres pincées. « J'en... Ai assez. J'ai eu... Ma dose. »

La voilà qui tourne les talons, la sueur coulant de son front, son cœur prêt à imploser, prêt à lâcher. Elle avance en direction des toilettes pour fille, s'enfermant à l'intérieur pour mieux s'y effondrer dans un silence de plomb... Le sang déborde de ses lèvres, les larmes s'échappent toute seule, sans qu'elle n'ait besoin de dire quoi que ce soit ; elle pleure pour Arata, elle pleure pour Shion, elle pleure pour Rory ; ceux qui luttent pour ne pas succomber, ceux qui restent forts malgré tout ; Lullaby, elle, ne peut décidément pas s'en empêcher. Elle pleure sa haine, elle pleure sa peine, elle pleure la fin de son monde ; mais où est donc passer son 'bout du monde' ?  

hrp ; un mois pour répondre, je suis impardonnable, surtout que ce n'est pas terrible terrible, je pensais faire mieux pour mon comeback. désolé d'avance si ça vous inspire pas ;; je ferais mieux au prochain (bon et sinon vos réponses m'ont fait décéder alors tout vas mal dans mon coeur. ♥


hrp de 2019; LE RETOUR DU DUO PRODIGE EST-CE QUE JE SUIS JOIE ? OUI MDRRR. ♥

S. Lullaby McCormick
S. Lullaby McCormick

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Date d'inscription : 06/03/2019

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les phalanges se brisent // R O R Y  Empty Re: les phalanges se brisent // R O R Y

Message par Rory V. Blaise Ven 8 Mar - 15:53

LES PHALANGES SE BRISENT
on est puceau de l'Horreur comme on l'est de la volupté

www

Ta vision se floute alors que tu avances. Droite. Gauche. Droite. Gauche. Tête haute. Droite. Gauche. Droite. Gauche. Tête haute, Rory, tête haute. Ne baisse pas la tête, les larmes couleraient. Avance, Rory, tête haute. Droite. Gauche. Plus vite, plus vite. Fuis, plus vite que tu ne l'as jamais fait, mais ne cours pas, surtout pas, il faut sauver les apparences, il faut leur faire croire que tu es toujours toi, que tu n'as pas changé, que tu ne les évites pas, que tu n'es pas un monstre.

Allons Rory, même toi, tu n'y crois pas.

Ta main droite tremble, tremble, tremble et tremble encore, avec une brûlante violence, avec une tendre agonie. Alors tu te concentres sur cette douce douleur, ô suave souffrance. Tu ne te concentres que sur elle, pour ne pas te concentrer sur celle de ton cœur, ton cœur qui tambourine, ton cœur qui se serre, ton cœur qui se crispe, ton cœur qui saigne. Tu tentes, tant bien que mal, de te concentrer sur autre chose que sur cette voix qui crie, crie, crie encore dans ton crâne : Monstre ! Monstre ! Tu n'es qu'un monstre !

Tu chasses la vérité, secouant la tête de gauche à droite, faisant voler tes mèches noires sur tes yeux si verts, si beaux, si profonds, si tendres... devenus si horribles, si affreux, si fades. Où est parti la couleur de tes yeux, Rory ? Où a-t-elle disparu, cette flamme tendre qui faisait danser tes yeux ?

Elle apparaît, le temps d'un instant, quand Lullaby se poste devant toi, quand elle te plaque contre le mur, violemment. Le temps d'un instant, cette flamme tendre vient danser dans tes yeux, parce que tu la vois, elle, le bout de ton monde, ta tendre et douce Lullaby ; puis elle disparaît, s'efface quand les mots viennent faire bouger ses lèvres, ses lèvres rendues trop rouges par le sang qui a coulé de son nez quand tu l'as frappée.

Sale monstre.
Lâche.
Horreur.
Monstre.
Lâche.
Lâche.
Lâche.


Tu n'es qu'un lâche, Rory, et tu baisses les yeux dès sa première phrase, n'osant pas supporter son regard. Tu es devenu tellement horrible Rory, qu'elle souhaiterait presque oublier, qu'elle souhaiterait presque regretter. Allons Rory, regarde ce que tu as fait, regarde. Regarde cette horreur, bordel ! Regarde, regarde sa tristesse, regarde son sang, regarde son cœur détruit, écrasé par tes poings si violents. T'as envie de chialer, Rory. T'as tellement envie de chialer, que t'oses pas bouger quand elle te quitte, quand elle tourne les talons et qu'elle part s'enfermer dans les toilettes, qui sont si proches, tellement proches. Et tu sais, Rory, tu entends les sanglots, tu les entends tous. Si tu te concentres, tu pourrais même entendre ceux d'Arata, et t'as envie de chialer, Rory, t'as envie de t'effondrer. Tu n'arrives plus à tenir, tu n'arrives plus à survivre.

Et tu sais, Rory, d'un certain côté, tu comprends Evan. Tu le comprends si bien, Evan, d'avoir disparu, d'avoir coupé les ponts... parce que bordel Rory, tu vas crever. Tu vas crever. Tu vas te transformer en monstre, qui tue des gens, et tu vas crever, ou si t'as assez de chance, on te tuera avant que tu ne tues quelqu'un.

Tu vas crever, Rory. Y'a pas d'antidote, pas de quoi vivre, pas de quoi survivre. Tu vas crever Rory, et tu sais, t'as déjà commencé à écrire tes lettres d'adieu, celle que tu comptes laisser bien en vue sur ton lit, pas loin de ton corps pendu. Parce que bordel, Rory, tu peux pas presque le risque de leur faire du mal, de les blesser... et pourtant, pourtant Rory, qu'est-ce que tu viens de faire, hein ? Tu viens de les torturer, de les achever, de leur donner le coup de grâce... presque. Ils sont en train d'agoniser, et tu es celui qui a tout balancé, qui a tout foutu en l'air. T'es celui qui vient de tout détruire, parce que t'as jamais été autre chose qu'un monstre, Rory. Pourquoi chopper le virus, si non ? T'es un monstre. Un monstre qui détruit les gens qu'il aime, un monstre qui les assassine d'une seule action, d'une seule parole, d'un seul regard. T'es qu'un monstre Rory.

Monstre.

L'arrière de ton crâne vient taper le mur derrière toi et tu distingues le plafond plus que tu ne le vois à travers tes larmes. Merde, merde merde merde. Merde. Merde ! Merde ! Merde ! Pourquoi tu ne peux pas réfléchir avant d'agir, Rory ?! Pourquoi t'as pas réfléchi à tes actions ? Pourquoi tu t'es jeté sur lui ? Pourquoi bordel ?! Pourquoi t'as pas su contrôler ? Pourquoi putain ? C'est pas le virus. C'est pas le virus. Il peut pas prendre contrôle sur toi. Pas encore, pas maintenant, c'est trop tôt. C'est juste... toi. C'est toi qui a fait ça Rory. C'est pas le virus, c'est pas le monstre, c'est toi. Tu es le seul responsable, la seule horreur, le seul monstre. Bravo, Rory, félicitations, t'as fait tout ce qu'il fallait pour les éloigner de toi, et maintenant, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas disparaître, comme le lâche que tu es ? Tu vas abandonner Lulla à son sort, elle qui a tant besoin de toi ? Tu vas continuer d'être un monstre, alors que tu pourrais l'aider, l'aimer, la tenir dans tes bras ?

Tu vas abandonner ta Lulla, Rory ?
Est-ce que t'en aies capable sans que ça t'achève d'un coup brutal ?

Tu reprends ta respiration qui s'est accélérée sans que tu ne t'en rendes compte, qui est parti faire des montagnes russes sans que tu ne le saches, comme si t'avais couru un marathon, et tu ravales tes larmes, ravales la boule au fond de ta gorge et tu serres et desserres le poing droit. Il te fait si mal, tellement mal. Il est peut-être cassé. Non, fêlé. Tu aurais plus mal, si c'était cassé. Inspiration. Expiration. Et tu y vas.

D'un mouvement d'épaules, tu abandonnes le mur qui te supporte, qui t'empêche de t'effondrer. Tes jambes sont un peu molles, dans le coton, un peu comme si une bonne partie de l'adrénaline t'avait quittée et que tu avais désormais du mal à bouger... puis tu arrives à la porte des toilettes des filles, tu hésites un instant, mais pas un de plus et de ta main gauche, tu pousses la porte.

Les pleurs te serrent le cœur, te le tuent un peu plus, et tu viens t'accroupir devant ta Lulla, ta douce et tendre Lullaby. Tes mains glissent lentement sur ses genoux repliés, tes dents mordillent ta lèvre inférieure, si fort, tellement fort.

— Pardon... pardon je suis désolé... je sais pas je... j'ai pété les plombs... je suis désolé Lulla, je suis désolé...

Et t'as le cœur serré, la mort au bord des lèvres, l'amour sur ta bouche. Et tu n'oses pas, tu n'oses pas plus t'approcher, tu n'oses pas plus la toucher. Tu n'oses pas, Rory, alors qu'avant tout ça, avant tout ça, l'hésitation n'existait pas, entre Lulla et toi.

Tes mains abandonnent ses genoux et tu te recules sans même lui laisser le temps de répondre, comme si tu te rendais compte que tu n'avais plus le droit... parce que Rory, tu n'as plus le droit d'être si proche d'elle : tu l'as brisée, tu l'as achevée, tu l'as tuée, assassinée... alors à quoi ça sert, Rory, qu'elle t'ait encore dans sa vie ?



HRP : trois (quatre ?) ans plus tard, on est toujours là
désolée pour la qualité mdrr, ça fait huit mois que j'ai pas rp, j'suis dans la pls pour retrouver le truc
j'espère que c'est pas trop du kk et que tu vas aimer, jtm, rorybaby et lullabae m'avaient manquée ♥️

hrp du c/c : JE SUIS TELLEMENT JOIE J'EN PLEURE PRESQUE JPP
parce contre faut que je modifie ce code mdrr il est horrible XD
Rory V. Blaise
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Feat : Iwaizu Hajime

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